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Le public de la liberté

Publié le par Scapildalou

Le public de la liberté

Arte a diffusé il y a peu un reportage sur l'Andorre et ses montagnes. Si vous avez suivit ce blog, vous saurez que j'ai fais deux papiers sur le GRP Tour de l'Andorre que j'ai fais l'an passé (2020). J'esperais retrouver dans ce reportage quelques images, quelques passages décrits dans mon journal de route. De fait... ça a été le cas. La fameuse prairie baignée de soleil avec les plantes dorée à la lumière du couchant où j'ai rencontré un russe dans une cabane (oui, cette phrase à un sens), le passage à Engaly, la source rouge, les étangs où j'ai manqué de me faire bouffer par un clebs... Tout y est de ce côté là. Et bien, hein ! Bref, une fois n'est pas coutume, j'use ma plume pour pisser dans le vent et dire : regardez ce reportage, il est bien !

Non, il n'est pas fracassant, mais très sincèrement, ce n'est pas grandiose mais on ne perd pas son temps à le regarder. Voilà. C'est dit.

Bon, par contre... Ne regardez pas les commentaires. C'est là que j'ai fais l'erreur : regarder le documentaire, oui, oui et re-oui, mais ne surtout pas regarder les commentaires. D'ailleurs, j'apporte mon plus profond soutien aux documentaristes. Aller, moment de littérature :

L'eau baisse sur combien d'années ?? Le climat a toujours varié. La banque mondiale tient l'humanité.” (cèpa moi) [en référence à des mesures faites sur un lac et une zone humide de tourbière dont le niveau baisse – au fait, si cèpa moi a un doute, qu'il aille voire les glaciers des pyrénées fondre à vue d'oeil]

Face à un internaute qui fera une remarque sur la tristesse du changement climatique, M. Cépa moi répondra : “Le climat atoujours changé, mais là la banque mondiale encaisse gros ( 5 milli milliards d'ici 2030

A 10.50 Elle [une chercheuse] dit qu'elle a trois enfants, qui s'en occupe certainement pas elle, elle préfère le fric à ces enfants bien venu dans un monde Perdu ! Vos exterminateurs se frottent les mains ( comprendra qui pourra ) Troll je t'attends !” (iffic Dryopter)

bonjour Paix sur vous , la regence d'Alger (Ifriqiya Afrique) a apporté la Paix dans le Monde en ayans Vaincu Babylone a plusieurs reprise (a prouvé a l'humanité grace a une alliance mondial de solidarité que "quand ont est asse uni" que l'on a asse de foi on a le libre arbitre au niveau Mondial ) .. .. .. . . “ (WeWeMonAmi Rapelle Toi l'Histoire 2)

Il rajoutera “je partage "toutes mes sources" et se n'est pas du "youtuber" mes sources son des historiens célèbre mondialement comme "Anatolie Fomenko" (qui a crée l'académie scientifique de Russie) Md Marion Sigaut , Johan Livernette ou encore Ahmed Djebbar (un historiens francais reconnu mondialement spécialisé dans la traduction des bibliothèque d'Andalousie ) ps : je ne suis pas youtuber mais c'est seulement "un partage de sources"

Face aux réponses, lui aussi continuera :

assurément vous etes un négationniste du pays darwinistes au "silence complice des pedophile" collabo story ou 20% des enfants des enfants sont victime de viole "chiffres officiel" donné par karl zéro dans son livre 1sur5 ! alors laissé moi vous dire que oui la france représente bien Babylone la mere des prostitué ! vous avez recu un lavage de cerveau ou vous etes un collabo bonne continuation !

Ah bah, là, ma grossièreté passe bien, parce qu'on a vraiment envie de dire “putain !”

Parce qu'on parle de vautours, de marmottes, de paysages, et tout ça pour voir ressortir des idées complotistes. Alors, si vous dites que je vais un peu vite, allez voir la chaine de WeWeMonAmi Rapelle Toi l'Histoire 2, m'en diriez-vous tant après ? Où alors lisez la suite de cet auteur très clairvoyant qu'est Wewe-machin (toujours pour le docu d'Arte hein) [je vous livre en entier ce moment de grace] :

il ne faut pas trop en demander a un spartiate gay esclavagiste https://youtu.be/Bl3boC5qZcw alias gomer du pays de magog alis mafia khazar

 les droits de l'homme franc macon luciférien trinitaire NON se n'est pas les droits de l'homme je suis d'accord et en plus ils on mis Dieu hors la loi en 1789 ! mais attention a ne pas confondre les loi maconnique luciférienne (Olivier Duhamel jaque lang and co) avec les loi de l'époque apporté par les 1500cité état : "la pyramide de commandements Divin" basé sur la redistribution des richesse le "credit usurier y étai interdit les loi du y étai juste et digne et sans intérêt extérieure "la souveraineté du peuple y étais le principale sujet" comme les empereur en Chine ou le Roi de France les gouverneurs étais "les serviteurs de Dieu" c'est sur que sa n'a rien a voir avec les violeur d'enfant Spartiate alias Gomer du Pays de Magog alias mafia khazar alias Vlad II Dracula (Fils du diable en Roumain alias Empire Romain trinitaire qui ont imposé leurs doctrine païennes dans l'église par la Torture (voir Musée de la torture augustin) au concile de nicée ou les "vrai chretien "Unitarien" ou Monotheist on été massacré et torturé par ses meme gog et magog khazar ..

Mdr Babylone(les première cité) sont apparus au Moyen-Orient. C'est a cause des arabes la situation du monde XD

ho ... encore un inculte ! ... la Babylone originel est en irak chez les arabe comme jesus issa yeshua et aussi Moise paix sur eux ! mais la Babylone Biblique de la fin des temps est l'europe et new York (la derniere tete a 10 corne la division de l'empire romain trinitaire imposé par la torture en 10 nation") c'est eux Babylone la Grande prostitué de l'apocalypse la mere de toutes les ignominie de se monde ! (source la Bible )

les loi de l'époque apporté par les "1500 cité état" de l'Alliance Mondial des pays souverains et de tout les Empire (un Empire c'est une alliance de minimum 9 royaumes ) : "la pyramide de commandements Divin" basé sur la redistribution des richesse le "credit usurier y étai interdit les loi du y étai juste et digne et sans intérêt extérieure "la souveraineté du peuple y étais le principale sujet" comme les empereur en Chine ou le Roi de Russie ou la regence d'Algérie qui contrôlait toutes les flottes du Monde (pays allié) contre Babylone ils etais unis car les gouverneurs étais "les serviteurs de Dieu" c'est sur que sa n'a rien a voir avec les violeur d'enfant Spartiate alias Gomer du Pays de Magog alias mafia khazar alias Vlad II Dracula (Fils du diable en Roumain alias Empire Romain trinitaire qui ont imposé leurs doctrine païennes dans l'église par la Torture (voir Musée de la torture augustin) au concile de nicée ou les "vrai chretien "Unitarien" ou Monotheist on été massacré et torturé par ses meme gog et magog khazar ..

 

 

 

Le public de la liberté

Plusieurs questions se posent et une première, bien évidemment, a été posée dans les commentaires : mais qui est cette personne et quel est son but ? Sur une autre vidéo, un internaute lui proposera d'aller se faire interner – nous abondons dans ce sens.

Bon, je dirai quand même que Wewe-machin a au moins le mérite de faire montre d'une capacité de synthèse assez phénoménale : d'un reportage sur Andorre, on en bouffe pour les juifs, les homo, le complot mondial, la pédophilie... On regrette que ne soient pas présents les réptiliens et les chain trail mais on ne peut pas tout avoir non plus...

D'autres questions se posent selon moi. Chacune aurait droit ou a déjà eu droit a ses pages sur ce blog :

Comment en est-on arrivé là ?

De quoi cette répartie est-elle le nom ?

Que signifie le fond de ce message ?

Comment ce fond a-t-il pu émerger ? [je me rend compte à la relecture qu'un “fond qui émerge” c'est pas une bonne formule mais je la garde, parce que c'était pas voulu...]

Mais je vais aborder ici une autre question. La répartie de cette personne, de ces personnes, a-t-elle sa place ? Peut-elle avoir lieu ? Je veux poser ça dans un cadre non pas de “peut-on tout dire” mais dans le cadre de ce que signifie la liberté d'expression et la place du dire. Qu'est-ce que le pouvoir dire, si l'on se place dans la perspective Habermassienne de l'espace public ?

Je me rappelle avoir assisté à une conférence de la LDH sur la liberté d'expression (à la grande époque de dieudo et de soral) et un juriste avait présenté la liberté d'expression dans la loi comme étant presque uniquement cadrée par des interdiction. La liberté d'expression, dans la loi, ce n'est pas ce qui peut être dit mais ce qui ne peut être dit. Je ne suis pas juriste, mais ça m'avait fortement marqué. Par exemple, on ne peut diffamer. C'est plutôt bien ça, parce que ne pas diffamer, ou être condamné si on le fait, ça a au moins le mérite de garantir l'intégrité, à tous les sens du terme intégrité.

Mais les dieudo et soral et wéwé-machin disent : “j'ai le droit de...”

Ce sont les même qui défendent la “liberté” dans un sens libertarien et extrême droitier.

j'ai le droit de...”

Cette expression le pose question. Qu'est-ce qu'avoir le droit ?

Par exemple, peut-on remplacer, faisons cet exercice, avoir par être ? Oui, au prix d'un changement néanmoins. On n'a plus le droit, mais on devient en droit. “Je suis en droit”. Plein de choses interviennent ici et relèguent la scolastique de Kinzler sur ce terme à la fosse commune de l'histoire.

Que signifie donc avoir le droit, dès lors que cette expression a été placée au mirroi de la possibilité d'être en droit ?

Creusons, comme on dit en Bretagne.

Avoir le droit place donc au niveau de la possession. Même là, je vais détailler. En effet, l'avoir renvoie à l'appropriation à tous les sens du terme. Il s'agit à la fois de l'appropriation au sens Malrieusien du terme (coucou la fac de Toulouse 2 !). L'appropriation, c'est admettre que ce qui est dans le socius, ce qui existe en termes de langage, d'objets, etc. N'est jamais un fait de nature mais toujours un construct social. Ce construct ne s'ancre jamais dans les représentation de chacun comme tel, mais il est toujours transformé par la personne qui intègre à son espace cet objet.

Je détaille plus simplement : j'ai fais de la formation, en tant que formateur. Après les premières formations que j'ai effectué, des stagiaires sont venu me voir en me disant “telle chose, ça m'a fait beaucoup changé !” Mais en discutant, je me suis rendu compte qu'ils n'avaient pas bien compris les concepts que j'avais diffusé. Ils les avaient intégré et se les étaient approprié à leur manière.

C'est un peu comme si vous dites à une personne comment utiliser un outil, et qu'ensuite vous vous rendez compte que la personne l'utilise différemment de ce que vous avez dit. Et pourtant cette personne dira “je fais comme tu m'as dit de faire !”

C'est ça l'appropriation. Ça va plus loin mais j'évoquerai ça plus tard (ou pas...)

Ce que je dis, vous le comprendrez dans un sens obligatoirement différent du message que je veux faire passer. Et inversement. J'ai toujours été en décalage avec les profs. Je n'ai jamais compris comme eux les textes qu'ils me lisaient. Et alors ? Et alors, s'ils ne les avaient pas lu, j'aurai eu moins de bases.

Revenons à notre sujet. Avoir renvoie au fait de l'appropriation entendu dans tous les sens du terme, au sens de l'appréhension pour soi, mais aussi au sens final de l'appropriation en tant que fonction psychologique (ce que j'ai détaillé au dessus), c'est à dire au sens de faire propriété.

J'ai le droit, cette expression renvoie autant à un rapport à la loi, qu'un rapport au monde et aux autres par le biais de la possession. J'ai le droit, renvoie à une notion de droit pour soi, comme dirait Marx, si tant est qu'il se paraphraserait à ce niveau là.

J'ai, c'est le Je, ça ne fait pas débat, mais c'est un Je qui se retourne vers soi. J'ai le droit, pour moi. Le Je ne peut que s'opposer à d'autres Je. D'ailleurs c'est là qu'intervient ce que j'avais nommé dans un autre papier le Luppulisme, l'acception détournée d'Hobbes qui dit “l'homme est un loup pour l'homme” en sachant que Hobbes en vrai, le déplore, et c'est pour ça qu'il prône un état quitte à ce que cet état définisse des libertés au détriment d'autres, un peu comme le fera plus tard Lippman mal lu par Barbara Stiegler (dont le père est décédé le jour où j'ai commencé le GRP du Tour d'Andorre – mais là, vraiment, c'est du hasard, rien à voir avec une boucle qui se bouclerait).

J'ai le droit renvoie à la question de la propriété. Le “Mon droit” ne peut que rentrer en conflit, car il est nécessairement propriété de soi, pour soi, presque en dépit de l'autre. L'autre devient même une attaque à la propriété, à ce qui est propre à chacun. Pas innocent que les partisants de la liberté qui hurlent “j'ai le droit de...” soient d'extrême droite. La propriété, c'est la lutte de chacun contre tous dès lors qu'elle est définit comme ce qui “revient à”, dans un sens de “ce qui est dû”.

Or la propriété n'est pas un dû. Elle est un construct. Construct de qui, artefact produit comment ? L'artefact est un construct socio-historique. L'artefact porte l'histoire humaine dans tous ses recoins.

Prenons l'exemple de la chaise ou du siège sur lequel je présumme que vous êtes assis.e au moment où vous lisez ce texte.

Qui l'a produit ? Vous ? Non, sans aucun doute, non. Elle a été produit par des personnes dans une usine, au moins en ce qui me concerne au moment où j'écris, à l'instant 'E' comme écriture. Cette chaise est le résultat de quoi ? Premièrement, elle résulte d'une contingence civilisationnelle puisque toutes les civilisations n'ont pas développé des chaises. Ensuite, elle a été produite suivant une histoire des chaises (on pourrait faire un musée de la chaise [en écrivant ça, je tape sur internet, et je découvre qu'un tel musée existe bien entendu] -> http://www.museedelachaise.fr/ )

Cette histoire des chaises, ainsi qu'une histoire de la production qui renvoie à l'évolution des idéologies, des luttes, etc. Qui fait que je m'assoie sur une chaise plastique un peu pérave. Voilà. Vous pouvez faire cet exercice avec tous les objets qui vous entourrent, avec toutes les idées qui vous entourrent, et vous remonterez toujours à l'aube de l'humanité.

La propriété peut ainsi ne pas être considérée comme ce qui appartient dans un sens identitaire, mais dans un sens de ce qui a été produit (un peu comme une oeuvre d'art sur laquelle on se questionne : est-elle dans le domaine public ou non ? )

L'usage d'un objet renvoie alors non plus à la possession, mais au rapport à autrui qui est entretenu, au rapport social à, au partage de. Je suis en droit de, renvoie non plus à soi mais au rapport aux autres. Je suis en droit de renvoie à l'existence d'une légitimité qui est débattue. Je suis en droit d'avoir accès aux soins. Bien vu, et si ce n'est le cas, alors la société est en tord. Je suis en droit d'avoir un vélib. Bien vu, mais hélas s'il n'y en a plus à ma borne où tu te trouves, tu n'as pas à porter plainte. Je suis en droit d'exprimer mes opinions. Oui, aussi, mais est-ce une opinion, réellement, de dire sur l'espace des commentaires d'une vidéo Arte sur l'Andorre, que le monde est dominé par des gays payés par le vatican ?

J'en doute. J'en doute parce que sont ciblés les gays comme s'il étaient tous les mêmes, une substance, une essence par ailleurs néfaste au monde. Ceci, c'est de la discrimination. La discrimination étant un replie du droit sur un Je quand il me semble que le droit renvoie à un débat social (ce sont des hommes et des femmes qui font le droit, avant que celui-ci ne fasse les femmes et hommes mais laissons cette dialectique de côté pour retenir ceci : le droit est toujours humain, il n'est jamais naturel), elle comprend une négation de l'altérité.

Dans le j'ai le droit de, renvoie une notion de négation de l'altérité.

Certes, l'expression “j'ai le droit de”, je l'emploi aussi. Mais je fais attention à la façon dont je l'emploi. Déjà, je l'emploi dans des tournures d'usage. Mais au fond, dans les situations de luttes, de rapport de force, j'emploi cette tournure (rarement) dans le sesn de je suis en droit de. Parce qu'il faut défendre les libertés. Mais les libertés sont toujours des libertés collectives. Dans d'autres cas, la liberté des uns devient toujours l'expropriation des autres, la négation de l'alterité. C'est d'ailleurs en ce sens que la devise républicaine comporte “Egalité” après le mot “Liberté” [la devise de la CGT ne contredit pas cette perspective. Pour rappel, la CGT a pour devise : Liberté, Solidarité, Bien Être]

Le replis sur un droit identitaire, le “j'ai le droit” est donc une négation des libertés collectives. Le je suis en droit au contraire renvoie au débat social et à ce qu'il implique d'accueil inconditionnel de l'altérité.

Alors, wewe-machin a le droit de dire ce qu'il dit, mais je doute qu'il est en droit de s'exprimer ainsi. Il n'est rien d'autre que lutte contre l'unité. D'ailleurs, l'identité défendue par ses sbires comme les zemours et autres ne devient alors qu'une fonction d'inversion de l'idéologie, le fait, comme dans 1984, de dire que la liberté, c'est l'esclavage, la paix, c'est la guerre, le savoir, c'est l'ignorance. L'identité, c'est le repli sur soi, c'est l'individualisme, ce n'est en rien le collectif.

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