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Editocar

Publié le par Scapildalou

 

Je n'ai pas abandonné ce blog, non non non même si ce qui devait faire son esprit à l'origine a été abandonné assez tôt. Je le voulait trash, avec des gros morceaux d'humour noir en plus de sa fonction blog-note un peu comme si vous aviez eu de vrais morceaux d'hara kiri en plein dans les notes d'un bouquin de philo.

Comment dire...

J'écris quand même, beaucoup à certain moments, et ça va finir par trouver sa place ici. Pas de soucis. Mais je fais comme les Pink Floyd au cours de leur live at Pompei, lorsqu'ils interprètent Echoes : ils font un détour musical, un intermède dans leur chanson, de plus de 10 min avant d'en venir au dernier couplet de la chanson :

Cloudless, every day you fall upon my waking eyes
Inviting and inciting me to rise
And through the window in the wall, come streaming in on sunlight wings
A million bright ambassadors of morning

en gros, je traduit (je suis nul en langues) :

sans plus aucun nuages, chaque jour tu chois là où j'élève mon regard

m'invitant et m'incitant à m'élever

et par la fenêtre au travers du mur, se diffuse sur des ailes ensoleillées

le million d'ambassadeurs lumineux du jour naissant


 

 

Le pire c'est ce que je n'écrirai pas. Ou alors pas tout de suite. Par exemple j'aimerai bien écrire un texte long qui s'intitulerait les Cons, Les Cruches et les Puants. Ce serait une présentation de l'idéologie moderne et des modalités de luttes à son encontre en trois parties avec à chaque fois la présentation d'un cas. 3 x 3, même pour les pas fort en maths, ça ferait donc neuf vignettes qui permettraient de disgresser sur l'idéologie moderne.

 

Dans la partie 1-Les Cons, ce serait dur de trouver trois figures. Mais je mettrai bien Yann Lecun au moins, déjà parce que j'ai quand même pas mal écrit sur lui et qu'en plus, il est vraiment con. Ça permettrait de faire une critique de la conception technologique du progré et de réaffirmer que le progré, s'il n'est pas social, eh bien il n'est pas du tout.

En 2, je mettrai bien une autrice dont je n'ai plus le nom et ferai un détour sur la critique de l'idéologie de l'autonomie. Pareil, j'ai déjà gratté dessus, et ça permettrait de dire que “tant que l’on confond l’autonomie avec quelque autarcie de la subjectivité, il ne se passe rien” (Lamboley, 2005).

En 3, c'est dur, je ne sais pas. Dénoncer non pas seulement la connerie mais les cons, c'est tout un art. Et les sujets ne manquent pas. Je dénoncerait bien Claude Quétel pour son bouquin Crois ou meurt sur la révolution française. C'est bien écrit, mais c'est de la merde historique en barres. Ça permettrait de discuter de la neutralité, des sciences, de ce qu'est la science (tients, il faut que je synthétise un truc à ce sujet aussi, c'est peut-être trop diffus dans ce blog), du point de vue de celui qui parle, “de là où tu parles camarade” comme on disait dans le passé. Tiens, ça pourrait être abordé aussi à travers les cas de Céline Masson et Caroline Eliacheff qui se servent de la psychanalyse voire asservissent la psychanalyse à un discours anti-social seulement défendu par le Figaro (c'est neutre...) et qui se pleignent ensuite de voit leur conférences annulées. Rien par contre dans le même canard sur la violente attaque d'un groupe LFI dans une fac de Bordeaux hier par des nazis. Là, les médias ne s'en sont pas émus, c'est pourtant un parti politique de premier ordre. Dans le cas de C.Masson et C.Eliacheff ça permttrait de faire un bon rappel, bien long, et là en plus il faut que je gratte.

 

Dans la seconde partie, les cruches, par contre, le choix est moins dur.

Je mettrait en 1-Jean-Marc Jancovici. Pourquoi ce type est-il si médiatique ? Quand même, il détaille à merveille la problématique ayant trait à la question énergétique pour conclure par “ce qu'il faut, c'est le nucléaire. Les déchets, ce n'est pas un problème, on enterre tout ça et on en parle plus” (je cite mot pour mot son interview à à la chaine Thinkerview).

Ça mérite quelques lignes.

Ensuite je parlerai bien de Gaël Giraud qui évoque un monde plus soutenable et raisonnable mais bon, sang, si on commençait à limiter la production, ne faudrait-il pas limiter celle de son égo ? Ce type masque avec peine un égo effroyable dont, il me semble, il est la première victime. Ça mériterait un parallèle avec Stiegler, Bernard. Parce que Stiegler Barbara, ce serait le troisième chapitre de cette partie.

 

En troisième partie, les puants, je parlerait des luttes et des discours de l'ordre établis à leur encontre. Je parlera notamment de la façon dont les médias dénigrent les luttes en france pour évoquer de façon angéliques celles qui ont lieu à l'étranger. J'avais commencé un truc à ce sujet sur ce blog sur le CPE en france, en 2006, et une comparaison du discours médiatique sur la lutte des étudiants et en même temps, ce qui était dit de la lutte de la jeunesse en Bielorussie exactement au même moment.

En 2-je parlerai de la façon dont est dénigré le wokisme et je concluerai ce chapitre en disant qu'à chaque fois que j'entends quelqu'un fustiger le wokisme, je ne vois que le faible ancien monde céder sous les pas du progré de la pensée. Ça me permettrait de faire un point assez long sur la déconstruction.

En 3, je ferai une partie sur les migrants, et la façon dont la question des migrants est à mon sens le point nodal pour évoquer la façon dont on peut se sortir de la situation de multiples crises qui est la notre, de sortir de l'émotionnel pour entrer dans l'Ethique.

 

Beau programme, hein ? Certes, ça fait Wokiste, vu que ça parlerait des migrants ça ferait aussi islamogauchiste – comme Emmanuel Todd, je préfererait être insulté de judéobolchévique, mais c'est peut-être de l'atavisme.

 

 

Référence :

Quétel, C. (2021). Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la révolution française. Paris, Tallandier.

Lamboley, R. (2005). Derrida et la « différance » aux sources de notre culture. Revue d'éthique et de théologie morale, 234, 47-62. https://doi.org/10.3917/retm.234.0047

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